Domaine de l'Ile de Sein
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Domaine de l'Ile de Sein

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 La médecine

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Chimene
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MessageSujet: La médecine   La médecine EmptySam 2 Juin - 11:24

Quelques livres sur la pratique de la médecine, appelée herboristerie.
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MessageSujet: Re: La médecine   La médecine EmptySam 2 Juin - 11:26

Voici un premier ouvrage traitant des préparations qui existent:

Citation :


Infusion
: Environ 1 cuillerées de plantes par tasse d'eau bouillante.
Laisser infuser 10 minutes. Consommer de 1 à 3 tasses par jour.


Décoction : Placer la plante dans l'eau
froide portée à ébullition de 10 à 30 minutes.

Macération
: Mettre la plante à froid dans un liquide (vin, eau, alcool,
huile). Le temps de macération dépend de la plante rarement plus de
10 heures en général.

Cataplasme :
Préparation de la plante assez pâteuse pour être appliquée sur la
peau dans un but thérapeutique. La plante peut être broyée hachée
à chaud ou à froid ou mélangée à de la farine de lin pour
obtenir la bonne consistance. Le classique cataplasme à la farine de
lin se prépare avec de l'eau dans laquelle on délaye à froid de la
farine de lin. On fait cuire doucement en remuant constamment pour
obtenir la consistance voulue. Il doit servir de support aux
substances qui seront déposées à la surface au moment de
l'application. (Farine de moutarde, poudre de guimauve
...).

Compresse : Application durable d'une
gaze ou d'un linge sur la partie du corps à soigner. La gaze a
préalablement été imbibée de la préparation qu'on veut
employer.

Teinture alcoolique : On la prépare
en faisant dissoudre dans de l'alcool des substances médicamenteuses.
On peut aussi faire macérer des plantes dans de l'alcool . Les
teintures végétales sont dosées à raison d'une partie de
substance végétale pour cinq parties d'alcool.

Crème
:
Mélange onctueux, semi-liquide, produit naturellement par
certaines plan tes sous forme de latex, mais plus souvent préparé
en diluant des principes actifs dans un substrat de glycérides. On
étale les crèmes sur la peau et, par fric tion, elles pénètrent
dans l'épiderme.

Emplâtre : Plus adhérente
que la crème, cette présentation semi-solide se façonne selon les
contours de la partie du corps où elles est appliquée. L'emplâtre
contient des graisses, de la résine, parfois de la
cire.


Enveloppement : Compresse qui
entoure tout un membre ou une partie du corps. On le fait avec une
bande de gaze imprégnée de solution médicamenteuse.

Fomentation
: Variété de compresse ou de cataplasme maintenue quelques
minutes seulement sur la peau.

Fumigation :
Utilisation de vapeurs chargées des principes actifs de la plante.
On peut ainsi faire bouillir des feuilles d'eucalyptus dans une pièce
qu'on veut désinfecter. La fumée de certains végétaux qu'on brûle
lentement comme de l'encens peut aussi servir aux fumigations : c'est
le cas de la fumée de baies de genévrier.

Gargarisme
: Préparation liquide dont on se rince la bouche, la gorge,
le pharynx, les amygdales et les muqueuses. Il sert à désinfecter
ou à calmer. Le gargarisme ne doit jamais être avalé.

Huile
médicinale
: Les fruits et les graines de nom breuses
plantes donnent, lorsqu'on les presse, de l'huile végétale, à ne
pas confondre avec l'huile essentielle, qui n'est pas un corps gras.
On peut y faire macérer des racines et des drogues séchées pour
réaliser des huiles médicinales. Certaines sont utilisées en
friction, d'autres sont absorbées par voie orale.

Inhalation
: Variété de fumigation dans laquelle le malade hume
directement les vapeurs thérapeutiques en plaçant sa tête
au-dessus du récipient où l'extrait de plante aromatique se dissout
dans de l'eau presque bouillante. On fait des inhalations pour
dégager les sinus et les voies respiratoires supérieures.

Injection
: Introduction d'un liquide dans les cavités naturelles (oreilles,
nez, vagin, etc.) soit directement, soit au moyen d'une seringue ou
d'une canule. Le liquide injecté est généralement une infusion ou
une décoction préalablement tiédie.


Lait :
Liquide obtenu lorsqu'on pile des graines oléagineuses dans de
l'eau. On fait ainsi du lait d'amandes.

Lavement :
Introduction d'un liquide dans l'intestin au moyen d'une canule
rectale reliée à une poire à lavement. Il a le plus souvent un
effet purgatif, parfois émollient ou astringent.

Liniment
: Mélange hétérogène, de consistance molle, contenant
souvent de l'huile et de l'alcool. Pour soulager les rhumatismes, les
douleurs musculaires et les traumatismes, on en frictionne localement
la peau.

Lotion : Préparation liquide dont
on lave rapidement l'épiderme aux endroits irrités. On l'applique
avec de l'ouate. Il existe des lotions spéciales pour le cuir
chevelu.

Onguent : Préparation crémeuse
qu'on étale par friction. C'est un mélange où les principes actifs
sont dissous dans des corps gras.

Lavement :
Introduction d'un liquide dans l'intestin au moyen d'une canule
rectale reliée à une poire à lavement. Il a le plus souvent un
effet purgatif, parfois émollient ou astringent.

Liniment
:
Mélange hétérogène, de consistance molle, contenant
souvent de l'huile et de l'alcool. Pour soulager les rhumatismes, les
douleurs musculaires et les traumatismes, on en frictionne localement
la peau.

Lotion : Préparation liquide dont
on lave rapidement l'épiderme aux endroits irrités. On l'applique
avec de l'ouate. Il existe des lotions spéciales pour le cuir
chevelu.

Onguent : Préparation crémeuse
qu'on étale par friction. C'est un mélange où les principes actifs
sont dissous dans des corps gras.

Solution :
Mélange liquide où les principes actifs de la plante sont dissous
dans un solvant approprié (eau, alcool, huile, éther, etc.).

Suc
:
Liquide qu'on obtient par simple écoulement de la sève à
l'extérieur du tronc, ou lorsqu'on presse les fruits, les feuilles
ou la tige.

Vin toniques : On prépare des
vins médicinaux en faisant macérer des écorces, des racines ou des
feuilles de certaines espèces dans du vin. On fait ainsi du vin de
cannelle, de quinquina, de gentiane, et d'autres.

Alcoolat
:
Liquide incolore qu'on obtient en faisant macérer des
plantes fraîches dans de l'alcool.

Alcoolature
: Liquide coloré obtenu par macération de plantes fraîches dans
l'alcool. L'alcoolature faite à partir de feuilles prend une couleur
verte, celle qui provient des racines est brune. Les enzymes qu'elles
contiennent étant toujours actifs, les alcoolatures se conservent
mal et doivent être utilisées rapidement.
On les préfère aux
alcoolats lorsque les principes actifs de la plante ne supportent pas
la chaleur de la distillation.

Élixir : On
l'obtient en faisant macérer des plantes, ou des extraits de
plantes, dans une solution contenant principalement de l'alcool et du
sucre. Certains élixirs sont préparés à partir d'alcoolats,
d'autres contiennent des vins médicinaux.

Extrait :
Solution qui recueille une partie des principes actifs de la plante
soumise à traitement. D'abord la plante est séchée ou réduite en
poudre. On lave la drogue, ou sa poudre, avec un solvant (eau,
alcool, éther) qui en retire les principes solubles. Ce procédé,
qui s'appelle la lixiviation, est classiquement utilisé pour faire
du café : on fait passer de la vapeur d'eau ou de l'eau bouillante
au travers des graines moulues. Ensuite, on fait évaporer la
solution obtenue jusqu'à la concentration désirée.

Extrait
fluide
: C'est un extrait où l'évaporation de la solution
est arrêtée à un faible degré de concentration.

Extrait
mou :
L'évaporation de la solution, plus forte ici que dans
l'extrait fluide, laisse comme résidu une sorte de pâte molle. Le
café se sert parfois ainsi en Amérique du Sud.

&;nbsp;
Hydrolat : Liquide qu'on obtient en faisant macérer des plantes
fraîches ou sèches dans de l'eau, puis en distillant la solution.
L'eau de rosé, ainsi préparée par distillation, est un
hydrolat.

Hydrolé : Liquide qu'on obtient en
faisant dissoudre dans de l'eau une substance médicamenteuse. C'est
une solution. L'eau de fleurs d'oranger, préparée par dissolution
dans de l'eau d'une essence tirée de ces fleurs, est un hydrolé et
non un hydrolat.

Intrait : C'est une variété
d'extrait physiologique végétal. Pour le faire, on doit utiliser
des plantes fraîches qu'on stabilise à la vapeur d'eau ou d'alcool
et qu'on fait ensuite sécher sous vide. Ces plantes stabilisées
conservent ainsi toutes leurs qualités. On leur fait ensuite subir
le même traitement qu'aux drogues ordinaires : on les lave à l'eau
ou à l'alcool et on soumet à évaporation la solution obtenue.
L'extrait qui en résulte est appelé intrait ; il possède les
qualités de la plante fraîche. C'est une préparation couramment
utilisée pour la valériane, le marron d'Inde.

Mellite
: Substance onctueuse qu'on prépare en faisant macérer des
plantes dans du miel ou en faisant cuire un mélange de miel et
d'hydrolé. Le miel rosat est une mellite : on ajoute à du miel une
infusion astringente de pétales de rosés rouges ; il est employé
comme gargarisme.

Mixture : Mélange de
liquides médicamenteux qui agissent en synergie, chacun renforçant
l'action des autres. On mélange ainsi les plantes douées des mêmes
propriétés pour en faire des « espèces » : les espèces
antispasmodiques, par exemple, peuvent regrouper dans une même
mixture de la valériane, de la fleur d'oranger, de l'achillée
millefeuille.

Pâte : C'est un mélange de
consistance molle, préparé avec du sucre et de la gomme arabique.
On y ajoute des principes actifs selon le but thérapeutique
recherché.

Pommade : Crème épaisse où les
principes actifs sont dissous dans des corps gras pour faciliter la
répartition sur l'épidémie.

Teinture alcoolique :
On la prépare en faisant dissoudre dans de l'alcool des substances
médicamenteuses. On peut aussi faire macérer des plantes dans de
l'alcool . Les teintures végétales sont dosées à raison d'une
partie de substance végétale pour cinq parties d'alcool.


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MessageSujet: Re: La médecine   La médecine EmptySam 2 Juin - 11:29

Ouvrage traitant des diverses plantes qui peuvent être utilisées:

Citation :

Aubépine : a utiliser
contre la goutte, la pleurésie, les vertiges, l'insomnie, les
angoisses ; considéré antispasmodiques, calmants, diurétiques et
surtout constituent un remarquable régulateur de la tension
artérielle en même temps qu'un précieux tonicardiaque ayant
d'excellents effets sédatifs sur le système cardiovasculaire, donc
sur les palpitations, l'angine de poitrine, les troubles
circulatoires.
Les fleurs se préparent en infusion pendant 10
minutes , à raison d'une cuillérée par tasse. Prendre 2 ou 3
tasses par jour dont une le soir. En cure d'entretien, la prise du
soir suffit.

Bleuet : En décoction légère
( 2 à 3 grammes de fleurs séchées dans 100 grammes d'eau froide ;
chauffer à feu doux jusqu'à ébullition ; laisser reposer 10
minutes ), il s'emploie tiède en lavages, compresses ou bains avec
une oeillère contre la conjonctivite, l'irritation des paupières et
la faiblesse de la vue.
La décoction de fleurs de bleuet est
également indiquée en bain de bouche contre les inflammations de la
muqueuse buccale ( gingivite, stomatite ulcéreuse, aphtes ) et elle
constitue une excellente lotion pour le visage dont elle raffermit,
rafraîchit et tonifie l'épiderme.
En usage interne : ses fleurs
séchées en infusion ( 20 à 30 grammes pour un litre d'eau, une
tasse trois fois par jour avant ou entre les repas ) sont conseillées
pour les inflammations des reins, la goutte, les
rhumatismes.

Bourse-à-pasteur : La plante
s'emploie, de préférence fraîche, la dessiccation la privant d'une
partie de ses propriétés. Elle agit sur les troubles de la
circulation, l'inflammation des muqueuses, contre les règles trop
abondantes, la métrorragie, l'hémoptysie en général.
Cette
plante à la propriété de régulariser remarquablement le flux
menstruel, spécialement quand les troubles sont liés à un état de
faiblesse générale.
Pour régulariser les règles, faire macérer
180 grammes de plante fraîche coupée en petits morceaux dans un
litre de vin rouge ou blanc pendant 8 jours, passer en exprimant ;
une cuillerée à soupe toutes les heures.
Contre les troubles
circulatoires (varices, hypertension...) et l'inflammation des
muqueuses ( respiratoires, digestives et urinaires ) : cure de 3
semaines à raison, soit de 2 tasses de décoction par jour , soit de
2 ou 3 cuillerées à soupe de vin par jour ; recommencer si
nécessaire après un arrêt de 2 semaines.
La bourse à pasteur
est aussi un excellent tonique général et dépuratif de printemps (
décoction de 30 à 50 grammes de plante fraîche pour un litre d'eau
) à boire par tasse en 2 jours.
Mise en garde : la bourse à
pasteur étant coagulante et ocytocique, elle doit être évitée en
cas d'antécédents de phlébite, de thrombose et en cas de
grossesse.

Buis : Le buis est un excellent
fébrifuge, spécialement conseillé aux malades réfractaires au
quinquina, en décoction: 30 grammes de racine râpée ( ou du bois )
pour un litre d'eau ; faire bouillir jusqu'à réduction de moitié ;
à boire en 3 doses dans la journée.
Il a aussi une forte action
sudorifique et diurétique, en même temps que des effets cholagogues
incontestables. Il est donc indiqué au début des affections
grippales, en cas de paresse du foie, de troubles fonctionnels des
voies urinaires, pour les rhumatismes, la goutte, l'œdème et les
maladies de la peau.
Faute de racine fraîche on peut employer, en
les concassant, les feuilles et les sommités des tiges séchées (
40 à 50 gr. pour 1 litre d'eau ; faire bouillir 5 à 10 minutes ;
laisser infuser une demi-heure ; sucrer ; 4 ou 5 petites tasses par
jour, entre les repas ).

Bruyère : La
bruyère augmente le volume des urines et joue surtout un rôle
antiputride, facilitant l'élimination des déchets de l'organisme
tels que l'urée, l'acide urique, l'acide oxalique.
Sédatif et
antiseptique des voies urinaires, elle est utile dans les cas
d'inflammation aiguës ou chroniques ( cystites, calculs urinaires,
prostatites... ) pour cela on fait bouillir pendant quelques minutes
3 ou 4 cuillérées de sommités fleuries dans un litre d'eau ;
prendre 2 tasses par jour.
Les sommités fleuries à raison de 50
grammes dans 2 litres d'eau, on fait bouillir quelques minutes, on
ajoute à l'eau du bain pour combattre les douleurs causées par les
rhumatismes et la goutte et pour relever le tonus musculaire.
Par
voie externe on l'utilise sous forme d'huile obtenue par macération
de 200 grammes de sommités fleuries fraîches coupées en morceaux
dans 1 litre d'huile d'olive qu'il faut remuer quotidiennement
pendant 10 jours avant de filtrer; cette huile est conservée à
l'abri de la lumière, elle est recommandée en lotion 2 à 3 fois
par jour pour les boutons d'acné et les dartres ou en massage pour
calmer les douleurs articulaires rhumatismales.

Camomille
:
contre la goutte, la pleurésie, les vertiges, les
insomnies, les angoisses ; et la science moderne a confirmé que ses
composants chimiques sont effectivement antispasmodiques, calmants,
fébrifuges, antispastiques des organes de la digestion,
emménagogues, antinévralgiques surtout pour la zone du
trijumeau.
En applications externes, la camomille se montre utile
pour soigner les maladies de peau, pour calmer les douleurs dues à
la goutte, la sciatique, les lumbagos… ainsi que pour accélérer
la cicatrisation des plaies et des brûlures et comme ophtalmique
contre les conjonctivites.

Cerisier : Très
rafraîchissante la cerise désaltère à merveille : elle est
recommandée aux obèses, aux hypertendus, aux goutteux et aux
rhumatisants ; légèrement laxative, elle est utile aux
constipés.
Avec les cerises on fait également des sirops, des
confitures, des desserts. En Allemagne et dans le nord de la France,
on en fait une liqueur spiritueuse : le kirsh.
L’infusion de
queue de cerise, à la dose de 5 grammes pour 1 litre d’eau est un
diurétique populaire universellement employé dans l’inflammation
des voies urinaires ; elle augmente le volume des urines tout en
diminuant leur acidité ; cette infusion est recommandée aussi
contre l’arthrite, la prostatite et la lithiase rénale. L’écorce
en décoction soigne la migraine et les névralgies.

Chélidoine
:
On utilise de préférence des plantes qui sont juste au
début de leur floraison ; tout est actif dans cette herbe : tige,
feuilles, fleurs, fruits et surtout racines ; faire sécher à
l'ombre.
On utilise la chélidoine fraîche pour son suc jaune
orangé.
La chélidoine est un puissant cholérétique qui
augmente le volume de la bile ; c'est un stimulant hépatique.
Grâce
aux alcaloïdes voisins de la papavérine qu'elle contient, c'est un
sédatif de la vésicule et un calmant des douleurs hépatiques.
En
infusion, on laisse reposer 10 minutes une cuillerée et demie de
plante sèche dans un litre d'eau ; prendre 3 tasses par jour en
dehors des repas.
En décoction, on met 10 grammes de racine sèche
pour un litre d'eau, prendre 1 ou 2 tasses en 24 heures ; on peut
également prendre 15 grammes de racine sèche sur laquelle on verse
un litre de vin blanc bouillant, prendre un demi verre à bordeaux
chaque matin.
Le suc de la plante fraîche obtenu en coupant une
tige s'utilise sur les verrues, cors et durillons à raison de 3
applications par jour ( ne pas mettre sur une plaie ) d'où le nom
d'herbe à verrues.
ATTENTION : la chélidoine à forte dose, peut
être un poison mortel.

Chêne : L’écorce
coupée en morceaux en décoction ( 80 à 100 g. pour 1 litre d’eau
; faire bouillir 10 minutes ), elle s’emploie en gargarismes et
bains de bouche contre les inflammations de la gorge ( pharyngite,
amygdalite ) et des muqueuses buccales ; en injections pour le
traitement des métrites, fibromes utérins et leucorrhées ; en
bains chauds et prolongés ( vingt à trente minutes ) contre les
engelures, la transpiration excessive et les gelures ; en compresses
sur les hernies. Moulue et réduite en poudre, elle arrête, prisée
comme du tabac, les saignements de nez ; elle cicatrise, saupoudrée
sur le drap, les escarres.
Les jeunes feuilles, cueillies au
printemps et séchées, en décoction ( 30 g. pour un litre d’eau ;
faire bouillir quelques minutes, laisser infuser dix minutes ; une
tasse par jour ) sont conseillées aux personnes faibles, aux
tuberculeux et en cas de dysenterie.
Les glands torréfiés et
pulvérisés, le « café du gland » deux tasses par jours contre
les ennuis digestifs et en cas de coliques, diarrhée et
dysenterie.

Coquelicot : ce sont surtout les
fleurs qu'on utilise. On les prend en infusion ( 5 à 10 g pour un
litre d'eau, 4 à 5 tasses par jour ) contre les rhumes, les
catarrhes, les bronchites, les angines, l'asthme, les coliques, les
insomnies.
Le coquelicot facilite la transpiration, apaise la toux
et calme l'agitation, cela grâce à ses propriètés adoucissantes
et à son pouvoir lègèrement narcotique ( il appartient à la
famille du pavot dont on tire l'opium ).
Les capsules sèches
s'emploient dans les mêmes affections en décoction ( 8 à 10
capsules par litre d'eau ; mêlée au lait chaud à la dose de 3 à 4
cuillèrées à soupe ), elle combat l'insomnie des enfants.
A
l'exterieur, l'infusion à dose plus forte ( 10 à 20 g pour 1 litre
) s'emploie en compresse dans les abcés dentaires et comme lotion de
beauté pour combattre les petites rides.

Cyprès :
On utilise le bois contre les affections utérines et rectales :
pilez la grosseur d'une boîte d'allumettes de bois frais ou demi-sec
par litre d'eau ( 2 à 3 tasses par jour ).
On utilise les fruits
cueillis quand ils sont encore verts : a l'intérieur, en raison de
son rôle astringent et surtout vasoconstricteur, on l'emploie en
décoction ( 20 à 30 grammes de noix brisées en petits morceaux
pour un litre d'eau ; faire bouillir cinq minutes ; laisser infuser
dix minutes ; une tasse un quart d'heure avant le repas, midi et soir
) contre les troubles de la ménopause, les affections du système
veineux ( varices, hémorroïdes ), les métrorrhagies,
l'incontinence d'urine.
A l'extérieur, décoction ( préparée de
la même façon, mais avec 50 grammes de noix ) s'applique en
compresses chaudes à garder quelques minutes sur les hémorroïdes
douloureuses ; en bains de pieds prolongés ( dix à quinze minutes
), elle combat la transpiration fétide.

Fenouil :
Les semences séchées sont indiquées contre les lourdeurs
d'estomac, l'aérophagie, les digestions difficiles, la paresse
intestinale, le manque d'appétit, les inflammations des muqueuses
internes ( bronchite, gastrite, entérite, cystite... ), en infusion
( 25 à 40 g. pour un litre d'eau ; laisser infuser 10 à 15 minutes
; une tasse après les deux principaux repas ). En usage externe, la
décoction de semences ( 30 à 50 g pour un litre d'eau ; faire
bouillir cinq minutes environ ) s'emploie en bains de vapeur ( se
mettre la tête sous une serviette avec le récipient de liquide
sortant du feu ) pour les affections des paupières et des yeux ; en
lotions, tièdes ou froides, trois fois par jour sur le front et les
tempes, pour "fortifier les nerfs", c'est à dire combattre
les maux de tête et migraines chroniques.
La racine de fenouil en
décoction ( 20 à 30 g pour un litre d'eau ; faire bouillir cinq
minutes ; laissant infuser autant ), elle est apéritive ( un verre
avant chaque repas ) ;
elle est aussi un excellent diurétique que
Dioscoride prescrivait à "ceux qui ne peuvent pisser que goutte
à goutte".

Genêt : On lui reconnaît
depuis toujours une efficace action tonicardiaque ; on en retire
divers alcaloïdes fort précieux dont le principal est la spartéine,
substance tonicardiaque remarquable, modératrice, régulatrice et
protectrice du cœur.
En tant que diurétique contre l’hydropisie,
l’œdème, l’albuminurie, l’insuffisance rénale, la néphrite,
l’urémie ; les affections des voies respiratoires, urinaires,
l’engorgement intestinal, le mauvais fonctionnement du foie et de
la vésicule biliaire : on utilise soit les cendres de la plante
entière ( faire brûler et recueillir les cendres ; 30 à 60 grammes
de cendres dans un litre de vin blanc , 3 à 5 verres par jour ) soit
leurs fleurs fraîches ou séchées ( 25 grammes pour 1 litre d’eau
bouillante, 2 à 4 tasses par jour ).
L’action des fleurs de
genêt sur la sécrétion urinaire se combine avec de légers effets
cardiotoniques et analgésiants.
On obtient aussi une excellente
tisane diurétique, stomachique, digestive, tonique en procédant
ainsi : mettre dans 750 grammes d’eau, 15 grammes de fleurs de
genêt, 15 grammes de racine de pissenlit, 15 grammes de baies de
genièvre ; faire bouillir jusqu'à réduction d’un tiers ; boire 2
à 3 tasses dans la journée.

Ginkgo : De
nombreuses études ont démontré ses propriétés anti-oxydantes. Il
évite la dégradation du système vasculaire en freinant l'action
des radicaux libres, qui agissent de façon négative et destructrice
sur notre organisme. Le Ginkgo régule la perméabilité capillaire,
il est vasodilatateur et abaisse la viscosité sanguine. Véritable
traitement du vieillissement cérébral, il améliore la mémoire, la
vigilance et l' humeur par stimulation de la synthèse de dopamine.
Il traite les troubles de l'équilibre en agissant sur la
neurotransmission sensorielle.
Il a un effet bénéfique dans les
insuffisances artérielles périphériques. Témoins de son
efficacité, les Orientaux appellent l'infusion de Ginkgo le "thé
de la jeunesse éternelle"

Gui :
l'antispasmodique type, spécifique de l'épilepsie, des convulsions,
de l'apoplexie.
Actuellement il est utilisé dans le traitement de
l'hypertension artérielle, dans l'artériosclérose, les troubles
nerveux du cœur, les hémorragies, l'hémoptysie ( 20 grammes de
feuilles coupées en morceaux pour un demi litre d'eau ; faire
macérer à froid toute la nuit et boire dans la journée 2 à 3
verres par jour avant les repas ). A l'extérieur, les cataplasmes
chauds de feuilles et de baies, bouillies quelques minutes dans de
l'eau ou du lait, calment les douleurs de la goutte et des
rhumatismes.

Laurier : Ses propriétés
aromatiques et antiseptiques font merveille dans les sauces, les
courts-bouillons, les marinades, et en thérapeutique où l'on
emploie ses feuilles et ses baies.
L'infusion ( 30 à 40 grammes
de feuilles fraîches ou sèches pour 1 litre d'eau bouillante ;
laisser infuser 5 à 10 minutes ; 2 ou 3 tasses par jour, soit
immédiatement après le repas si l'on veut surtout agir sur la
digestion, soit 3 heures après ) est indiquée contre les douleurs
d'estomac, la dyspepsie, les ballonnements, la grippe, la bronchite
chronique. On peut également mâcher une feuille de laurier avant le
repas : elle active la sécrétion salivaire, donc facilite la
digestion.
La décoction de baies concassées débarrassées de
leur noyau ( 20 à 40 grammes pour 1 litre d'eau à faire bouillir 5
minutes ; laisser infuser 10 minutes ; 2 ou 3 tasses par jour, avant
ou entre les repas ) est conseillée contre l'hydropisie, la fièvre,
les rhumatismes.

Lavande : Ce sont surtout
les sommités fleuries et surtout les petites fleurs bleues récoltées
avant leur plein épanouissement et séchées à l'ombre, qui servent
de base aux diverses préparations.
L'infusion, à faible dose ( 5
grammes pour un litre d'eau bouillante ; laisser infuser cinq minutes
; 2 à 3 tasses par jour entre les repas ) est calmante et
antispasmodique, d’où son indication contre les troubles d’origine
nerveuse, insomnie, mauvaise digestion, migraine, irritabilité ; à
plus forte dose ( 20 à 30 grs ) elle est excitante, sudorifique,
tonique, désinfectante et diurétique, d’où son indication dans
les affections des voies respiratoires ( coryza, laryngite aiguë,
bronchite, coqueluche, asthme ), les refroidissements, les maladies
infectieuses ( grippe ), les états fébriles, la fatigue, la
chlorose.
L’huile de lavande est indiquée, à l’intérieur (
5 à 6 gouttes par jour sur un morceau de sucre ) contre les
migraines, vertiges, troubles digestifs d’origine nerveuse ; à
l’extérieur en lotions ou compresses, on l’emploie contre les
brûlures, l’eczéma sec, la bronchite. A l’extérieur également,
l’infusion ( 15 à 30 grammes de fleurs pour un litre d’eau
bouillante ) est utilisée en fumigations contre les affections de la
gorge et des bronches.

Lierre : Il est
recommandé en cas de bronchite ( 5g en infusion dans une tasse de
100 cc de lait bouillant ; laisser infuser 10 à 15 minutes ; à
boire au coucher ) car il favorise l'expulsion des crachats ; pour
les catarrhes pulmonaires, l'asthme, la coqueluche ( 40 à 50 g de
plante séchée pour un litre d'eau ; tremper à froid pendant
quelques minutes, puis chauffer jusqu'à l'ébullition, ne pas faire
bouillir et laisser infuser 10 à 15 minutes ; 3 à 4 tasses par jour
entre les repas ). Cette infusion est préconisée également en
raison de son action sur les muqueuses, contre la gastrite,
l'entérite, les troubles hépatiques et urinaires, et en général,
tous les dérangements intestinaux.
A l'extérieur, l'infusion
s'emploie en inhalation contre les rhumes de cerveau et les
affections des voies respiratoires ; en gargarismes et bains de
bouche pour les maux de gorge et l'inflammation des muqueuses
buccales ; en lotions et compresses pour nettoyer les plaies
suppurées et les ulcères.

Lis : Les
pétales, frais ou macérés dans l'alcool sont un excellent
antiseptique et accélèrent la cicatrisation des plaies et des
brûlures.
Le bulbe, cuit au four, sous la cendre ou dans du lait
est utilisé en cataplasme pour faire mûrir les abcès, furoncles et
panaris et pour guérir les engelures et les gerçures.
Le Lis cru
est appliqué plusieurs jours de suite sur les cors aux pieds, il les
fait disparaître.

Liseron : On l’utilise
pour son action laxative légère sur l’intestin et pour favoriser
l’action de la bile, on fait infuser pendant cinq minutes 3 à 6
gr. de feuilles ( fraîches ou séchées ) dans une tasse ( 100cc )
d’eau bouillante et on boit cette tisane un quart d’heure avant
le petit déjeuner.
Quand on désire une potion purgative ( qui
ne donne aucune colique et n’irrite pas l’intestin ), on a
recours soit à une infusion simple ( 10 à 12 gr. de feuilles dans
250cc d’eau ; laisser infuser cinq minutes, à boire le matin à
jeun ), soit à une infusion composée ( 6 à 12 gr. de feuilles, 5
ou 6 graines de lin, pour 250 cc d’eau, laisser infuser 5 minutes,
passer, ajouter une cuillérée à soupe de miel ; à boire le matin
à jeun ).

Marronnier d'Inde : Ses
indications sont nombreuses : catarrhe chronique des bronches, asthme
humide, bronchite, toux rebelle, coqueluche, gastrite, faiblesse
cardiaque et respiratoire, paludisme, règles douloureuses,
leucorrhée, troubles du foie.
On le prépare en infusion : 30
grammes de la plante fleurie, récoltée quand les fleurs commencent
à s'ouvrir et séchée à l'ombre, pour 1 litre d'eau ; faire
tremper à froid pendant 10 minutes ; chauffer et retirer du feu
avant ébullition ; laisser infuser 15 minutes. Prendre 4 ou 5 verres
par jour ( tiède s'il s'agit de soigner une affection respiratoire
).

Mélisse : L’infusion ( 20 à 30
grammes de feuilles ou sommités fleuries pour un litre d’eau
bouillante ; laisser infuser 10 minutes ; 4 ou 5 tasses par jour )
est indiquée contre les digestions pénibles, les vertiges et
bourdonnements d’oreille, les palpitations et les coliques
nerveuses, l’insomnie, les maux de tête.
Elle donne également
de bons résultats dans le cas des insuffisances hépatiques, des
migraines digestives et nerveuses.

Menthe Prêle :
En infusion ( 4ou 5 feuilles fraîches ou séchées pour une tasse
d’eau bouillante; laisser infuser 5 minutes; deux fois par jour
après le repas ), elle combat la paresse de l’estomac et de
l’intestin, empêche la fermentation des aliments, stimule la
vésicule. Elle est par excellence le remède des troubles digestifs
( vomissements, coliques, gaz, ballonnements, douleurs hépatiques...
)
Elle tonifie aussi le système nerveux.
A l’extérieur, les
inhalations ( 40 à 50 g. de feuilles pour un litre d’eau
bouillante ) sont conseillées contre l’asthme, la toux, les
bronchites chroniques, associées à l’infusion.

Millepertuis
: Le millepertuis est un bon balsamique dont les affections
catarrhales pulmonaires chroniques sont la principale indication. On
l’utilise également pour l’asthme et la cystite chronique en
infusion de 15 à 30 grammes de plante sèche pour un litre d’eau
bouillante ; 2 à 3 tasses par jour. C’est en usage externe que le
Millepertuis est particulièrement précieux. Ses vertus vulnéraires
n’ont rien d’usurpé. On l’emploie sous forme de macération
huileuse, sur les brûlures, les ulcères, les plaies diverses. Le
millepertuis dont le traitement des brûlures est le premier usage
externe, calme la douleur et favorise remarquablement la réparation
des tissus. Pour préparer le baume il faut faire macérer au soleil
pendant 6 à 8 semaines, en agitant souvent le flacon, 500 gr. de
fleurs fraîches dans un litre d’huile d’olive, puis filtrer ; à
garder en bouteille bien bouchée.

Muguet : C'est
un sédatif rétablissant l'équilibre du sympathique et exerçant
une action tonique régulatrice sur le cœur, d'où les bienfaits de
l'infusion ( 1 ou 2 grammes de fleurs séchées pour 100 grammes
d'eau bouillante ; laisser infuser 5 minutes ; sucrer fortement, au
miel de préférence, car elle est très amère ; une fois par jour,
entre les repas ) contre les troubles cardiaques d'origine nerveuse (
palpitations ) et l'hydropisie cardiaque. Les fleurs, séchées à
l'ombre et réduites en poudre, étaient aussi considérées jadis
comme céphaliques. Cette poudre, précisent les vieux traités, "est
un sternutatoire assez puissant qu'on ordonne pour décharger le
cerveau dans la paralysie et les fluxions de la tête, les vertiges
et autres maladies venant de l'intempérie froide et humide du
cerveau".

Noyer : Les feuilles
s'emploient intérieurement et extérieurement, en décoction. Les
doses sont variables ( 20 à 30 grammes de plantes par litre d'eau
pour l'usage interne, 50 à 60 grammes pour l'usage externe ), mais
la façon de procéder reste la même :
faire macérer les
feuilles dans l'eau froide pendant au moins deux heures ; chauffer
ensuite lentement jusqu'à ébullition ; laisser bouillir deux
minutes et infuser quinze minutes.
Contre les affections de la
peau ( eczéma, dartre, prurit ), l'anémie, les rhumatismes, la
goutte, les affections pulmonaires, l'engorgement des voies
digestives, la transpiration excessive des mains et des pieds, les
sueurs nocturnes : boire 2 ou 3 tasses de décoction par jour, en
dehors ou pendant les repas comme boisson.
A l'extérieur, la
décoction renforcée s'emploie en bains ( cinq à dix minutes)
contre les engelures, les mains rouges et aussi la transpiration
excessive des mains et des pieds ( dans ce dernier cas, après le
bain, se frictionner avec de l'alcool à 90° ); en lotions ou
compresses contre les affections de la peau, l'irritation des
paupières, les orgelets, les ampoules, les ulcères variqueux.
Si
l'on en humecte matin et soir les cils et les sourcils, elle en
active la croissance ( Matthiole disait déjà que les noix mâchées
"si on en frotte la tête, remplissent de poil les places vides"
).

Ortie : L'ortie depuis l'Antiquité est
considérée comme une hémostatique puissante. La plupart des
auteurs, anciens et modernes, s'accordent à louer ses effets dans
l'hémoptysie, les métrorragies, les saignements de nez, les
hémorragies diverses l'ortie est comme "l'un des plus assurés
remèdes pour le crachement de sang, et pour les
hémorragies".

Pêcher : C’est un des
fruits les mieux supportés par l’estomac, il est riche en
vitamines A, B et C.
La pêche est un diurétique, elle a des
propriétés laxative et dépurative, il est recommandé d’en
manger quelques unes à jeun ou d’en boire le jus avant le petit
déjeuner.
L’infusion de fleurs séchées calme les enfants
coléreux, elle est laxative et sédative pour les enfants constipés
et nerveux (15 à 30 grammes selon l’âge pour un demi litre d’eau,
laisser infuser 5 minutes ) 1 à 2 tasses par jour.
Les feuilles
séchées ( 30 grammes pour un demi litre d’eau bouillante ;
laissez infuser 5 minutes ; à boire dans la journée ) sont surtout
recommandées contre les infections des voies urinaires ( néphrite,
hématurie… ).
Le sirop combat la constipation ( une cuillerée
à café au coucher, soit pur, soit dans une tisane ).

Persil
: On utilise toutes les parties de la plante, racine,
feuilles et graines, fraîches ou séchées à l'ombre. La feuille
fraîche en infusion ( 15 à 20 grammes pour 1/2 litre d'eau
bouillante ; laisser infuser de cinq à dix minutes ; à boire dans
la journée par petites tasses à intervalles réguliers ) calme les
spasmes douloureux qui accompagnent souvent les règles, elle
facilite la digestion et stimule la circulation sanguine.
La
racine séchée, en décoction ( 40 à 50 grammes pour 1 litre d'eau
; faire bouillir deux à trois minutes ; laisser infuser dix minutes
;
2 à 3 tasses par jour avant les repas ) est un remarquable
stimulant du fonctionnement des reins et, par conséquent, est
indiquée contre l'hydropisie, l'œdème, les rhumatismes, la
rétention d'urine, l'arthrite, la gravelle ( les Egyptiens se
servaient déjà du persil sauvage car il n'a été cultivé qu'à
partir de l'époque gréco-romaine dans les affections des voies
urinaires ).
A l'extérieur, la feuille fraîche, écrasée calme
l'irritation des piqûres d'insectes et constitue un pansement
d'urgence en cas de blessure. Un coton imbibé de suc de persil et
mis dans l'oreille apaise les douleurs auriculaires.

Peuplier
noir :
Les bourgeons desséchés ( 15 ou 20 grammes pour un
demi-litre d'eau bouillante ; laisser infuser une demi-heure ) sont
indiqués, à la dose de 2 ou 3 petites tasses par jour ( de
préférence après le repas ) contre les rhumatismes, la goutte,
l'hydropisie, les affections des poumons.
Le vin de peuplier est
excellent tonique, antiseptique et sédatif en cas de toux rebelle,
trachéite, bronchite, catarrhe pulmonaire : faire macérer pendant 8
jours 100 grammes de bourgeons frais concassés et 40 grammes
d'écorce d'orange amère dans un litre de vin rouge ; passer en
exprimant à travers un linge fin ; prendre un verre avant le repas
midi et soir.
En usage externe, les bourgeons de peuplier rendent
autant de services : en huile, en onguent, en pommade.
L'huile
guérit les crevasses ( on fait cuire des bourgeons concassés dans
de l'huile d'olive ). La pommade traite les dartres et les gerçures,
en même temps que les hémorroïdes ( on fait bouillir pendant deux
heures des bourgeons de peuplier dans du saindoux frais ).

Pin
: Ses qualités désinfectantes des bronches ont été reconnues
depuis des millénaires.
On utilise ses bourgeons séchés à
l'ombre, ses cônes cueillis encore verts et ses aiguilles fraîches
prélevées en toutes saison.
Les bourgeons s'emploient en
décoction ( 40 à 50 grammes pour un litre d'eau ; faire macérer à
froid pendant une à deux heures ; chauffer doucement et faire
bouillir une ou deux minutes ; laisser infuser dix minutes ; 3 ou 4
tasses par jour ) dans les affections des bronches, les catarrhes
vésicaux, le rhumatisme, la goutte, les maladies de la peau.
La
même décoction est indiquée : en inhalations contre le rhume de
cerveau et la sinusite ; en gargarisme contre la laryngite ; en
compresses chaudes contre les douleurs rhumatismales ou goutteuses ;
en injections chaudes, matin et soir, contre la leucorrhée et la
métrite.
Les cônes verts et les aiguilles servent surtout à
préparer une décoction que l'on ajoute à l'eau
du bain pour
soulager les douleurs rhumatismales et combattre les maladies de peau
.

Pissenlit : Au printemps, faire une cure de
pissenlits en salade pour remettre l'organisme à neuf et le
débarrasser des déchets accumulés par la nourriture lourde de
l'hiver.
En tisane, ses feuilles et sa racine ( fraîches ou
séchées ) sont toniques, dépuratives, cholagogues, stomachiques et
légèrement laxatives. Elles stimulent la vésicule, drainent le
foie et les reins, éliminent le cholestérol, l'urée et l'acide
urique, d'où leurs indications contre la congestion hépatique, la
jaunisse, la paresse d'estomac, les rhumatismes, la goutte, la
constipation, les troubles circulatoires, la cellulite.
La
décoction de plantes séchées se prépare en mettant à tremper à
froid pendant deux heures dans un litre d'eau 20 à 30 g. de feuilles
et autant de racine coupée en morceaux ; chauffer ensuite à feu
doux jusqu'à ébullition ; laisser bouillir seulement quelques
secondes puis infuser quinze à vingt minutes ; trois ou quatre
tasses par jour, un quart d'heure avant les repas.

Plantain
: Les feuilles fraîches, lavées dans l'eau bouillie et
broyées, s'emploient en cataplasmes sur les plaies qui guérissent
mal, les ulcères variqueux, les dartres ; écrasées et frottées
sur la peau, elles calment les piqûres d'insectes ( guêpes,
abeilles, moustiques ).
Dépurative, astringente, expectorante et
reconstituante, la décoction ( 80à100 grammes de feuilles séchées
coupées en morceaux pour un litre d'eau, faire tremper à froid 10
minutes, chauffer jusqu'à ébullition, laisser bouillir 2 ou 3
minutes et infuser 10 minutes ; 3 à 5 tasses par jour ) est
recommandée aux bronchiteux, coquelucheux, tuberculeux et à tous
ceux qui souffrent des faiblesse des voies respiratoires ; aux
anémiés ; contre l'entérite avec diarrhée, la dysenterie.
Elle
sert également, à dose moins forte ( 50 à 60 grammes pour un litre
) à faire des lavages, bains d'yeux et compresses contre les
inflammations des paupières (conjonctive, blépharite) quant aux
graines,
elles sont préconisées à la fois comme purgatif doux
contre la constipation et comme anti-diarrhéique contre l'entérite
et les diarrhées légères en raison du mucilage qu'elles
contiennent : 1 à 3 cuillérées à café dans un demi verre d'eau ;
laisser gonfler pendant 2 heures et boire au début du repas du soir
ou au coucher.

Poirier : La poire, riche en
vitamines A, B et C , en sucres, tanin, contient du fer, de la chaux,
du phosphore, du potassium et du magnésium. Elle est nourrissante,
laxative et diurétique. De tous les fruits elle est celui qui,
l'été, désaltère le mieux.
Le tanin et les sels de potasse
qu'elle contient dissolvent l'acide urique, elle est, dans
l'arthritisme, le rhumatisme, un médicament de choix.
Les
feuilles de poirier ( 100 grammes de jeunes feuilles par litre d'eau
bouillante ), en infusion à boire pendant la journée ont des
propriétés diurétiques et dépuratives ; recommandés dans les
cystites, les maladies de vessie, le prostatisme.

Pommier
:
La pomme est un véritable réservoir de principes
thérapeutiques avec ses sucres, sa pectine, ses acides aminés, ses
doses importantes de vitamines diverses et ses nombreux sels
minéraux. On la prescrit contre la constipation, les infections
intestinales ( colibacillose ), les rhumatismes, l’anémie, la
déminéralisation, les affections des bronches, l’insuffisance
hépatique.
Il faut donc manger le plus souvent de la pommes crue
avec sa peau ( riche en principes actifs ) ; elle agit mieux si elle
est consommée le matin à jeun, le soir au coucher elle favorise le
sommeil.
Contre les rhumatismes, la rétention d’urine : dans 1
litre d’eau mettre 10 cuillérées à soupe de poudre de pelure de
pomme ( faire sécher des épluchures de pomme, puis les pulvériser
) et faire bouillir pendant 15 minutes, filtrer ; 4 ou 5 tasses par
jour.
En usage externe, un cataplasme de pomme crue râpée calme
la douleur provoquée par un coup reçu sur l’œil.
L’écorce
du pommier en décoction est astringente, tonique et légèrement
fébrifuge.
Les infusions de feuilles sont diurétiques.

Prêle
: Elle est un des plus puissants reminéralisants naturels
qu'on connaisse, grâce à sa silice assimilée directement par
l'organisme ce qui la fait prescrire aussi bien aux tuberculeux, en
complément des autres traitements, qu'aux personnes fatiguées,
anémiées ; mais elle est également un excellent
diurétique-dépuratif et un cicatrisant (interne et externe). Elle
est donc indiquée, comme diurétique et dépuratif, contre la
rétention d'urine, l'hydropisie, l'œdème généralisé, les maux
de reins et de vessie (calcul, cystite...), l'albuminurie, les
rhumatismes, la goutte, les affections de la peau ( eczéma, acné,
dartre ) comme cicatrisant interne contre l'hémoptysie, la
métrorragie, l'inflammation des muqueuses de l'estomac et de
l'intestin ( ulcère gastrique, diarrhée ) , celle des organes
génito-urinaires et des voies respiratoires. Elle se prend en
décoction ( 40 à 50 grammes de plantes séchées récoltées en
juillet-août pour un litre d'eau, faire tremper à froid trois
heures, chauffer et faire bouillir 20 à 25 minutes, laisser infuser
10 minutes ; 3 à 4 tasses par jour.)
A l'extérieur, la décoction
plus concentrée ( doubler la dose de plante ) s'emploie en lavages
et compresses pour cicatriser les plaies qui guérissent mal, les
ulcères variqueux ainsi que pour soigner les dartres, eczéma,
prurit. Aspirée par le nez, elle arrête immédiatement les
hémorragies nasales.

Romarin : Le romarin
est cicatrisant, antirhumatismal et antinévralgique, antiseptique,
stimulant général et cardiotonique. Il est indiqué dans
l’insuffisante hépatique, la jaunisse, la cholécystite, la
cirrhose, les calculs biliaires. Il calme aussi la toux, il est par
conséquent recommandé dans les affections grippales et
pulmonaires.
On fait une légère décoction de 2 à 3 gr suivie
d’une infusion de dix minutes à raison d’une cuillerée à café
par tasse.
L’eau de la Reine de Hongrie c’est à dire
l’alcoolat de romarin est conseillée en cas de malaise d’origine
digestive ou nerveuse : 10 à 20 gouttes sur un morceau de
sucre.
L’alcoolat de romarin ( élixir de jeunesse réputé,
obtenu par distillation de cèdre, romarin et térébenthine ) porte
le nom d’"Eau de la Reine de Hongrie" ( 1370 ). Il passe
pour avoir transformé une princesse septuagénaire, paralytique et
goutteuse, en une séduisante jeune fille qui fut demandée en
mariage par un roi de Pologne.

Ronce : La
décoction se prépare avec des feuilles séchées : 40 à 50 g pour
1 litre d’eau, faire bouillir 5 minutes et laisser infuser 10
minutes. Elle se prend à raison de 3 ou 4 tasses par jour, entre les
repas, en cas d’inflammation de la bouche, de la gorge et des
muqueuses des voies digestives ( gastrite, entérite, diarrhée
chronique, dysenterie ).
Elle s’emploie encore en gargarisme et
bains de bouche ( l’adjonction de miel accroît son effet
adoucissant ) contre les maux de gorge, angine, affections des
muqueuses buccales ( aphtes, gonflement des gencives ).

Sauge
:
La sauge est digestive: en infusion ( 2 ou 3 feuilles
fraîches ou séchées pour une tasse d'eau bouillante ; laisser
infuser 5 minutes ); elle stimule les estomac paresseux.
Elle est
aussi apéritive et tonique ; elle stimule le système nerveux
vago-moteur, active la circulation, soutient le cœur et de ce fait,
est particulièrement indiquée aux convalescents, aux surmenés et
déprimés, aux femmes mal réglées ou en période de ménopause,
soit en infusion ( 2 ou 3 tasses par jour à la même dose que
ci-dessus ), soit sous forme d'un vin de sauge ( faire macérer
durant 8 à 10 jours 80 à 100 grammes de feuilles de sauge dans 1
litre de vin blanc).
La décoction de sauge ( 15 grammes de
feuilles pour 1 litre d'eau, faire bouillir 5 minutes et laisser
infuser autant) est efficace en gargarismes répétés ( chauds )
contre les maux de gorge et angines ; en bains de bouche, elle guérit
les diverses ulcérations ou inflammations de la bouche ( aphtes,
gencives irritées, abcès dentaire.)
En compresses, elle fait
disparaître l'eczéma, les dartres, les boutons et cicatrise les
plaies qui guérissent mal.

Saule blanc : a
cendre du bois de saule a la réputation, depuis des siècles, quand
elle est mêlée à du vinaigre de vin, d'être un emplâtre efficace
contre les cors et les verrues.
Les chatons pendants ( fleurs
mâles), qui apparaissent en février-mars avant les feuilles,
recèlent une hormone mâle, de la salicine et du tanin comme
l'écorce et les feuilles. Ils sont utiles contre les calculs
biliaires, fébrifuges, tonique de l'estomac, antinévralgiques et
sédatif génital puissant ( 40 à 50 grammes de chatons par litre
d'eau, prendre 3 ou 4 tasses par jour, dont une le soir au coucher
).
Les feuilles sont aussi anaphrodisiaques que les chatons en
infusion, aux mêmes doses que les fleurs mâles.
La décoction
prolongée de 50 grammes d'écorce dans 1 litre d'eau est utile en
gargarisme ou en injection, pour laver les plaies : elle est
astringente et hémostatique.

Sureau : Les
feuilles sont diurétiques et dépuratives: deux cuillérées de
feuilles desséchées et concassées bouillies pendant quelques
minutes dans deux tasses d'eau. Les fleurs, on les récolte
lorsqu'elles sont bien épanouies : elles sont sudorifiques,
diurétiques, fébrifuges et antirhumatismales. En infusion ( 10 à
20 g pour 1 litre d'eau bouillante ; laisser infuser cinq à dix
minutes, 3 ou 5 tasses par jour.) : c'est un des meilleurs remèdes
pour faire avorter une grippe ou un rhume dès les premiers
frissons.
A l'extérieur, la décoction ( 50 g de fleurs séchées
pour un litre d'eau ; faire bouillir cinq minutes et laisser infuser
cinq à dix minutes ) s' emploie en inhalations contre le rhume de
cerveau.
L'écorce : soit au printemps avant la floraison, soit à
l'automne au moment de la chute des feuilles, on gratte légèrement
au couteau, sur les jeunes branches, l'écorce extérieure grise et
on prélève par lambeaux l'écorce verte qui se trouve en
dessous.
On l'emploie de préférence fraîche contre
l'hydropisie, la rétention d'urine, la néphrite aiguë avec oedème,
les coliques néphrétiques, les rhumatismes, la goutte ( 2 poignées
par litre d'eau que l'on fait bouillir jusqu'à réduction de moitié
; à boire en trois fois le matin à jeun ).
Les baies : fraîches,
desséchées ou en confiture, elles sont purgatives ( une cuillérée
à soupe par jour ).

Thym : Anémie,
asthénie, fatigue générale, rhumatismes, goutte, troubles
circulatoires, digestion lente, flatulences.
Toutes les affection
des bronches, bronchite, asthme, toux, coqueluche, grippe et
manifestations diverses dues au refroidissement, parasites
intestinaux, insomnies.
Prendre suivant le cas deux à quatre
tasses par jours ( 20 a 30 g de sommités fleuries fraîches ou
séchées pour 1 litre d'eau bouillante ).
A l'extérieur,
l'infusion est indiquée en gargarismes contre les maux de gorge et
angines ; en lotions et compresses pour laver les plaies suppurées
et soulager les douleurs articulaires.
En lotions et frictions
quotidiennes, c'est un excellent tonique du cuir chevelu qui empêche
ou arrête la chute des cheveux.

Tilleul :
Les fleurs sont connues pour leurs propriétés calmantes,
rafraîchissantes et antispasmodiques.
En infusion ( une bonne
pincée par tasse de 100 cc d'eau bouillante ; laisser infuser 5 à10
minutes ; trois fois par jour, après les repas ), elles sont
indiquées contre les troubles digestifs d'origine nerveuse, les
migraines, les palpitations, les vertiges et angoisses, le nervosisme
et l'insomnie.
Elles ont aussi leur place, selon le docteur
Leclerc dans le traitement de l'artériosclérose, pour rendre le
sang plus fluide et faciliter sa circulation dans les vaisseaux : 4
fois par jour, entre les repas, une tasse d'infusion ( même dose
).
A l'extérieur, la décoction ( 40 à 50 grammes de fleurs
séchées pour un litre d'eau ; faire bouillir à feu doux 15 à 20
minutes ) en lotions quotidiennes fait disparaître les impuretés de
la peau, favorise la croissance des cheveux.
L'aubier de tilleul
constitue un remarquable draineur naturel qui donne d'excellents
résultats dans les cas suivants : calculs ( reins, vessie, foie ),
colites néphrétiques ou hépatiques, goutte, rhumatismes ,
sciatique, urée, albumine , cholestérol et diabète ( une
demi-poignée par litre d'eau, 1 à 2 tasses par jour ...)

Violette
:
Les fleurs qui entrent dans la composition classique des
"fleurs pectorales" sont indiquées contre les rhumes, les
bronchites, la coqueluche, et les irritations des voies respiratoires
soit en décoctions légères ( 5 à 10g de fleurs séchées pour 1
litre d'eau ; tremper à froid quelques minutes, porter à ébullition
et laisser infuser 10 minutes ; 3 ou 4 tasses par jours entre les
repas )
Les feuilles fraîches, écrasées et posées en
emplâtre, ont été préconisées pour les humeurs bénignes.
Bouillies cinq minutes dans le vinaigre ( une poignée pour un demi
litre ), elles donnent une décoction qui sert à faire des
compresses conseillées en cas d’attaque de goutte.
La racine en
décoction ( 10g pour 300g d'eau ; faire bouillir jusqu'à réduction
à 100g ) est vomitive


l'absinthe: Est
utilisée pour l'affection bronchique et pulmonaire ,Verminoses ,
Maux de tête

l'armoise: digestion,
flatulences, ballonnement, éliminer les vers, insecticide,
anti-inflammatoire, , excite l’appétit, favorise la
digestion.

l'aspérule: Insomnie,
affections hépatiques, congestion, ictère, coagulation sanguine,
urines, colibacille, nervosité, angoisses, névralgies,
agressivité.

le basilic:
Aérophagie,
aérogastries, gastrite, insuffisance pancréatique (digestive),
hépatites virales A, B et non A non B ; , spasmes gastro-entériques,
fièvre jaune, encéphalite virale, névrite virale, , poliomyélite
; spasmophilie ,nervosisme, fébrilité, anxiété , polyarthrite
rhumatoïde , troubles circulatoires veineux, varices.

la
camomille:
Douleurs abdominales, indigestion, gastrites,
coliques, hernies hiatales, ulcères gastriques, maladie de Crohn,
irritation intestinale, anorexie, nervosité, névralgie faciale,
migraine, insuffisance hépatique, aménorrhée, colite, douleurs
musculaires, règles douloureuses, sommeil chez l’enfant, rhume des
foins, asthme, plaies, eczéma, mamelons enflammés, démangeaisons,
décongestionner les yeux irrités.

l'euphraise: Toutes
les affections oculaires, Ophtalmie des nouveau-nés, Affaiblissement
de la vue, Toux avec expectoration, Enrouement, Rhume avec maux de
tête, Affaiblissement de la mémoire

le
laurier:
Stomatite, aphtose, odontalgie, hépatites
virales, entérocolites infectieuse et virale, grippe, infections ORL
*, adénites , maladie de Hodgkin, arthrite , polyarthrite ,
rhumatismes ostéomusculaire et déformant, contracture musculaire,
névrite virale, dystonie neurovégétative, ulcère, millium, peau
grasse, cils (fait pousser), acné, furoncle, hémogliase, paludisme.


le saponaire:Combat l'insuffisance
hépatique, Maladies de peau (acné, psoriasis, eczéma rebelle),
Ictère, Rhumatismes chroniques, Goutte, Engorgements lymphatiques


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MessageSujet: Re: La médecine   La médecine EmptySam 2 Juin - 11:29

Chrisgue frappa à la porte de la bibliothèque et attendit qu'on l'invite à entrer
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Chimene
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MessageSujet: Re: La médecine   La médecine EmptySam 2 Juin - 11:34

Oui entre Chrisgue. Voilà j'ai retrouvé ce que j'avais noté quand j'étais chez Alwen. Malheureusement, je ne connais que la théorie telle que tu la vois ici. Il n'a jamais eu le temps de me l'enseigner.

Mais bon, ca ne doit pas être sorcier n'est-ce pas?^^
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chrisgue

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MessageSujet: Re: La médecine   La médecine EmptySam 2 Juin - 11:44

Chrisgue entra dans la pièce

alors je vais essayer de m'y plonger dedans, au moins connaitre les bases de la théories la suite viendra après
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roxanne de Montfort-Laval

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MessageSujet: Re: La médecine   La médecine EmptyMar 5 Juin - 2:26

Elle s'était mise à la recherche de l'escuyer Chrisgue. Elle avait reçu premier vélin auquel elle avait répondu et en avait reçu un second. Malheureusement elle avait été surchargée ces derniers jours, se retrouvant au conseil ducal. Au pire poste qu'il pouvait lui arriver, elle qui n'est pas une économiste avertie mais une diplomate et militaire. CaC !! Ils avaient osé !! Même l'oncle Marick lui avait écrit jusqu'au cousin Talyesin, le fils de son feu grand-oncle Elfyn ! Et comme une cruche elle avait accepté. Doublant du même coup sa charge de travail.
Sans compter qu'elle se devait de garder un oeil de loin sur la fille de ses parrain et marraine, respectivement mestre d'armes et maitre-herboriste-chirurgien des Trente.

Et paf, voila qu'elle entend des voix et sursaute alors que le prénom inoubliable est prononcé : celui du père de son fils. Alwen. Et faut pas chercher midi à quatorze heure pour se douter que la jeune fille tend fortement l'oreille afin de savoir ce qu'il a bien pu encore faire....ou ne pas faire plus précisément. Plissement de nez de la jeune femme. Il est vrai que depuis qu'il est herboriste, elle ne l'a jamais vu à part lorsqu'elle a accouché s'occuper de cet art. Quand elle pense à tout le temps que sa marraine Precio a pu passer pour le former.
Precio !! mais c'est bien sûr ! Elle est certaine que si elle le lui demande, la vicomtesse sera heureuse d'avoir une élève à former en tant qu'herboriste. Elle est diplomée d'une guilde et apte à enseigner également, ce qu'elle se garde bien de révéler d'ailleurs. Et une idée qui germe dans l'esprit vif de la gonfanonier. Un peu plus de travail pour la marraine qui donne déja des cours de n'étiquette au sein des Trente. Et pourquoi pas d'herboristerie ? Et puis tiens, ça fera les pieds à Alwen, lui qui s'est choisi cet art et qui au final a préféré les ateliers de peinture et de couture....ou elle l'a surpris en bien mauvaise posture d'ailleurs. Et dire que c'est elle qui l'avait emmené là-bas pour qu'il s'y fasse embaucher.

Apaisement soudain en pensant à Caled avec qui elle a passé la soirée un peu plus tôt. Réalisant soudain qu'elle est comme une truffe devant la porte, elle lève le poing....et frappe quelques coups légers.

Au moins, sait-elle où se trouve l'escuyer Chrisgue. Elle lui parlera formation avant , si elle le peut, d'entamer le sujet de conversation dont il lui touchait quelques mots sur ses courriers. Etant déjà au courant des sentiments de son ancienne escuyer, elle ne peut s'empêcher de sourire béatement devant la porte close...pour le moment.
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chrisgue

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MessageSujet: Re: La médecine   La médecine EmptyMar 5 Juin - 5:06

Chrisgue entendit du bruit dans le couloir, il se leva pour vérifier si il y avait quelqu'un. En ouvrant la porte il fut surpris de voir le Chevalier Roxanne

Demat Chevalier, comment allez vous? Quel bon vent vous fait venir jusqu'au domaine de mon Chevalier?

Chrisgue s'avait plus ou moins l'objet de sa visite, d'abord sa formation puis le vélin qu'il lui avait envoyé
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Chimene
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MessageSujet: Re: La médecine   La médecine EmptyLun 27 Aoû - 6:35

Citation :
On désigne par "Simples" des remèdes obtenus
au moyen d'une seule plante. Ce Jardin regroupe dix sept "simples"
reconnues comme des panacées pour leurs vertus aux application
multiples. Leur utilisation est aisée, leur usage peut en être quotidien
et elles peuvent se cueillir à l'état naturel ou cultiver en jardin,
comme ici. Voici un bref descriptif de leurs vertus et usages:

Aunée:
La
racine d'aunée est tonique: elle soulage la fatigue et aide à lutter
contre l'anémie. Expectorante, son action permet de soigner les
affections comme bronchite, asthme et toux. Grâce à ses propriétés
amères elle stimule aussi l'estomac et la digestion. Elle a également
des vertus vermifuge antiseptique.

Bétoine:
La bétoine est
surtout utilisée en fumigation contre les infections des voies
respiratoires et l'emphysème. Elle soigne également la goutte, l'ictère
et les insuffisances dites "hépatiques". En usage externe, elle soulage
plaies, ulcères et abcès.

Sauge:
Un dicton dit: "Qui a de la
sauge dans son jardin n'a plus besoin de médecin". C'est un excellent
tonique général, recommandé en cas de troubles gastriques nerveux ou
circulatoire, la tisane de sauge fait tomber la fièvre, soigne le
diabète le rhume et régule la transpiration. Elle a des vertus contre
les troubles tels la dysménorrhée, la frigidité, l'impuissance, les
emphysèmes, les bouffées de chaleur ou encore la diarrhée. En usage
externe, elle soulage les douleurs dentaires, les aphtes, l'angine, les
leucorrhées, les ulcères, l'alopécie, les piqures d'insectes, les
entorses, et peut servir pour les soins des cheveux.

Souci:
Le
souci est principalement employé de façon externe comme un antiseptique
cicatrisant pour soigner les affections de la peau : Blessures,
brûlures, démangeaisons, coups de soleil, verrues, piqures d'abeille. En
usage externe, il a des vertus pour les problèmes liés à la peau:
'impétigo, cors, durillons, abcès, furoncles, brulures, darte, piqures,
gercures, couperose. Mais il a des usages interne contre :
Hyperménorrhées, dyseptie, hypertension, ulcère du système digestif.


Menthe:
On
connait depuis longtemps ses vertus digestives mais c'est aussi un
antiseptique pour les affections respiratoire, il peut entrer dans un
traitement des troubles hépatiques et se révèle être un remède contre la
diarrhée. On lui prête même des propriétés aphrodisiaques. Il peut
également aider dans les troubles suivants: Dyspepsie, aérophagie, gaz
intestinaux, diarrhée, entérite, troubles hépatiques, lithiase, ictère,
sinusite, laryngite, bronchite, toux, règles insuffisantes, ulcère.

Tanaisie:
La
tanaisie est utilisé comme vermifuge, car elle contient une huile
essentielle dont un constituant est très toxique à dose élevée. Ses
feuilles préparées en infusion sont réputées pour avoir des propriétés
toniques, antispasmodiques et fébrifuges. Elle a également des
propriétés insectifuges, efficaces contre les fourmis, les mites, les
puces, les punaises.

Camomille:
La camomille est digestive,
antispasmodique, antalgique, antiseptique intestinal. On la conseille en
cas de digestion difficile, de règles douloureuses de colites de
migraine de nervosité d'insomnie, fièvre, courbatures. Elle est indiquée
aussi pour les coliques et toute forme d'irritation intestinale. En
usage externe (crème ou compresse) elle est efficace en cas de
conjonctivite, maladie de la peau, dartres, eczéma, inflammation des
paupières.

Reine des Près:
La reine des prés (ou ulmaire)
apaise presque toutes les sortes de douleurs et soulage les diarrhées
par ses vertus régulatrices de la digestion. Diurétique, elle favorise
l'élimilnation naturelle des toxines du corps. Elle aide a soigner les
troubles suivants: douleurs digestives, ulcères, diarrhées, goutte,
hypertension, lithiase. En usage externe, elle se révèle utile contre :
Couperose, plaies, ulcères, rhumatismes.

Guimauve:
La guimauve
calme les inflammations respiratoires et digestives. Ses vertus
adoucissantes en font aussi un véritable produit de beauté en usage
externe pour les peaux sèches. En usage externe, elle soulage les maux
suivant: douleurs buccales, aphtes, angine, couperose, abcès, furoncles,
affections oculaires.

Réglisse:
La réglisse est recommandée
contre les douleurs gastriques : gastrite, brûlures ... Ses composants
activent la cicatrisation des muqueuses. Mais attention elle est
contre-indiquée si vous soufrez d'hypertension et peut même provoquer
des hausses de tension si on en consomme trop. Usitée également contre:
Ulcères gastriques, constipation, entérite, spasmes. Et en usage externe
contre: Conjonctivite, pharyngite, brulures,...

Aigremoine:
L'aigremoine
est utilisée comme décongestionnant, en bain de bouche contre les
aphtes, en gargarisme pour les angines, enrouements extinction de voix
et maux de gorge. Utilisable également en cas d’insuffisances
respiratoires et de diarrhées.

Millepertuis:
Plante vulnéraire
par excellence, le millepertuis est également utilisé comme
décongestionnant des bronches. Il est efficace en cas de fatigue
nerveuse. Paracelse recommandait déjà cette plante pour le traitement de
la mélancolie !

Armoise:
L'armoise régule et soulage les
pertes régulières féminines et stimule la digestion. Utile comme
vermifuge et antiseptique. Il favorise les accouchements, soulage les
troubles nerveux, vertiges, vomissements ou encore diarrhée chronique.

Rue:
À
petite dose, la rue a la réputation d'avoir des vertus toniques et
stimulantes qui facilitent la digestion. Elle a la réputation d'être
abortive. Elle est toxique à forte dose et nécessite d'être manipulé
avec précaution. C'est également un répulsif pour les insectes, notamment
les puces et les pucerons . Elle est également réputée éloigner les
vipères. Cette plante peut servir aussi à éloigner les chats car ils ne
peuvent pas la sentir

Hêtre:
Le hêtre est utilisé pour les
propriétés toniques et astringentes de son écorce. Il est également
fébrifuge et vermifuge. Il peut aider à soigner les affections
respiratoires. Et en usage externe, il soigne les inflammations et peut
servir de soin pour la peau.

Asaret:
Sa racine serait un
puissant anti-douleur. La plante entière en teinture est vomitive,
expectorante, sternutatoire et insectifuge. Elle est utilisée pour
soignée les dermatoses, les mycoses et la bronchite. Il aide à soigner
l'alcoolisme et ses effets. L'asaret apprécie de pousser en compagnie de
feuillus, en particulier les hêtraies, dont il peuple le sous bois.

Plantain:
Considéré
à tort comme une mauvaise herbe très répandue, du temps des druides il
était considérée comme une panacée, car on l'utilisait pour soigner 24
maladies. Le plantain arrête rapidement les saignements et favorise la
cicatrisation. En infusion il est diurétique, on le prescrit contre les
douleurs digestives, les diarrhées, les douleurs respiratoires et la
goutte. En usage externe, il peut aider à soigner l'acné, la
conjonctivite, les plaies, les piqures d'insectes...
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