Le mot
lambig provient du breton "ul lambig", l'appareil ayant donné son nom au produit : le lambig est en effet obtenu par distillation de cidre dans un alambic. Le cidre est chauffé jusqu'à évaporation de
l'alcool. Un système de refroidissement permet de condenser les vapeurs
et de récupérer le distillat
qui titre alors environ 70 %. Cet alcool concentré peut ensuite être
coupé avec de l'eau pour ramener son titre à environ 50 % en volume.
On distille en général une barrique
de cidre (225 litres) pour obtenir 20 litres de lambig. L'opération est
effectuée, pour le compte des exploitants producteurs de cidre, par des
distillateurs professionnels itinérants (ou bouilleurs de crus) qui se déplacent d'un village à l'autre.
Le lambig est un des noms donnés à une eau-de-vie
de cidre
fabriquée en Bretagne. Aussi appelée localement « Fine Bretagne »,
gwinardant,
odivi ou
lagout, c'est l'équivalent breton de la goutte dans le reste de l'ouest de la France, et plus précisément de l'AOC de calvados
(ou calva), en Normandie
.